20 mai 2016

Kinshasa la plus grande communauté A.A. reçoit le Père Général


P.  Vincent Leclerc, a.a.
Retardé par une difficulté de visa, le Père Benoît GRIERE s’est rendu à Kinshasa du 8 au 15 mai 2016. Sa visite était très attendue, l’accueil fut cordial et fraternel. Le Père Benoît était accompagné du Père Thierry KAMBALE, vicaire provincial d’Afrique.


Le Supérieur général s’est entretenu personnellement avec les trois formateurs et la quasi-totalité des frères étudiants. Pour chaque frère, cet échange a permis d’évoquer les aspects positifs de son expérience sans taire pour autant les inévitables difficultés. 


Au cours d’une assemblée qui a duré plus de deux heures, le Père Benoît a souligné le dynamisme et la ferveur de la communauté, sa bonne tenue et l’amélioration de sa vie économique. Il a encouragé chacun à plus de confiance et de fraternité, en relevant les défis de l’interculturalité et l’internationalité du théologat. Cette maison a désormais le devoir de se maintenir sur de bons rails. « La congrégation ne reviendra pas en arrière » a prévenu le Père Benoît. 


Il a ensuite visité le « chantier » de BIBWA. Le choix du lieu de ce futur postulat en périphérie de la ville est-il judicieux ? L’endroit est isolé, insalubre et dangereux. Il faudra attendre avant d’envisager le déménagement.


Devant l’ensemble des religieux de la région de Kinshasa dont il a encouragé le développement d’un projet apostolique cohérent, le Père Benoît a demandé que l’emporte toujours plus un vrai projet communautaire apostolique sur une ambition qui se limiterait à un programme personnel d’études. Pour progresser dans la découverte de l’autre, il s’agit aujourd’hui de fuir l’ethnocentrisme (la tendance à considérer sa culture d’origine comme la seule référence possible). Pour cela, il a appelé chacun à une plus grande maturité humaine et spirituelle. 


         Cette visite a permis au Père Général de partager, en tout, les conditions de vie des religieux : les coupures d’électricité fréquentes à Kinshasa, les embouteillages mais surtout les aspirations d’une jeunesse désireuse de s’établir toujours davantage dans la fidélité au Christ et le charisme d’Emmanuel d’Alzon. Voir plus large et reprendre confiance en l’avenir, mieux comprendre certains blocages du moment et les dépasser, et surtout rendre grâce à Dieu pour le chemin sur lequel il nous a placés. La région de Kinshasa sort de cette visite redynamisée. Indéniablement elle fut l’un de ses moments riches qui nous est donné de vivre en Assomption !

Père Vincent LECLERCQ, a.a.










[1] Quelques chiffres : En 2015-2016 la maison Emmanuel d’Alzon de Kinshasa compte quarante-quatre religieux de 6 nationalités différentes et provenant de 3 Provinces : Afrique, Europe et Madagascar. 14 fréquentent l’Institut Supérieur Saint Eugène de Mazenod, 19 l’Université Saint Augustin, 4 l’Université Catholique du Congo, 1 l’Institut Supérieur Technique Pédagogique de Kinshasa et 1 l’Université Pédagogique Nationale.






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