15 mars 2019

Récollection des laics Assomptionnistes de Kinshasa

Eugène K.
            Les laïcs assomptionnistes de Kinshasa ont été en récollection ce dimanche 3 mars 2019 à la paroisse Divin Maître. Cette récollection qui avait pour thème « la conversion », était animée par le Supérieur Régional, le P. Jean-Claude Mayamba, a.a. 

         La conversion est un changement de vie. C’est à nous de décider sur le type de changement que nous voulons vivre. Est-ce le changement sur le modèle de la mue du serpent ou celui de la chenille qui se transforme en papillon? L’orateur a invité les laïcs assomptionnistes à un changement pareil celui de la chenille. La conversion est une exigence incontournable pour le relèvement de la société. 

          Le Christ lui-même, au début de son ministère public a prêché la conversion.  La conversion est une démarche capitale dans la vie du chrétien. Comment pouvons-nous réaliser cette conversion ? Se convertir c’est avant tout vivre la réconciliation avec Dieu et avec le prochain. C’est également un chemin de libération personnelle et un engagement qui fait de nous des témoins du Christ dans le monde.  
 
          La conversion exprime la rencontre de deux libertés, celle de Dieu et la nôtre ; une rencontre pleine de grâce, de liberté et d’amour. La conversion reste un chemin de libération. C’est un engagement, une détermination, une décision de changer la direction de notre vie. 

          La conversion est un chemin qui nous conduit à la vraie vie. Elle est une démarche qui provoque la transformation de cœur, de vie, même de mentalité. Cette transformation n’est pas automatique. C’est une démarche s’effectue par les petits efforts quotidiens soutenus par la grâce de Dieu. La conversion doit se vivre dans tous les aspects de notre état de vie.

         Comme laïcs Assomptionnistes, nous pouvons vivre cette conversion à travers la mise en commun des biens dans nos foyers respectifs. S’appuyant sur cette réalité, l’orateur du jour est allé jusqu’à se demander si le conjoint connait le compte bancaire de son partenaire.  

     En effet, pour les laïcs assomptionnistes, la mise en commun comporte trois dimensions : dans le foyer, au niveau de son groupe et enfin au niveau de l’alliance laïcs-religieux. Être laïc assomptionniste a ses exigences. Tout ce que nous faisons, nous le faisons pour l’amour de Dieu. Deux moyens nous ont été proposés pour cela : la prière et la lecture de la Bible. Ces deux moyens nous aident à croitre dans la foi.  
 
      En ce jour de ressourcement et de recueillement, les laïcs assomptionnistes ont été honorés par la présence à cette récollection du Supérieur provincial, le P. Yves KAGOMA, en visite à Kinshasa.
Eugène Kasereka
Laïc assomptionniste, Kinshasa.

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