Eugène K. |
Les
laïcs assomptionnistes de Kinshasa ont été en récollection ce dimanche 3 mars
2019 à la paroisse Divin Maître. Cette récollection qui avait pour thème
« la conversion », était animée par le Supérieur Régional, le P. Jean-Claude Mayamba, a.a.
La
conversion est un changement de vie. C’est à nous de décider sur le type de
changement que nous voulons vivre. Est-ce le changement sur le modèle de la mue
du serpent ou celui de la chenille qui se transforme en papillon? L’orateur a
invité les laïcs assomptionnistes à un changement pareil celui de la chenille.
La conversion est une exigence incontournable pour le relèvement de la société.
Le
Christ lui-même, au début de son ministère public a prêché la conversion.
La conversion est une démarche capitale dans la vie du chrétien. Comment
pouvons-nous réaliser cette conversion ? Se
convertir c’est avant tout vivre la réconciliation avec Dieu et avec le
prochain. C’est également un chemin de libération personnelle et un engagement
qui fait de nous des témoins du Christ dans le monde.
La
conversion exprime la rencontre de deux libertés, celle de Dieu et la
nôtre ; une rencontre pleine de grâce, de liberté et d’amour. La
conversion reste un chemin de libération. C’est un engagement, une
détermination, une décision de changer la direction de notre vie.
La
conversion est un chemin qui nous conduit à la vraie vie. Elle est une démarche
qui provoque la transformation de cœur, de vie, même de mentalité. Cette
transformation n’est pas automatique. C’est une démarche s’effectue par les
petits efforts quotidiens soutenus par la grâce de Dieu. La conversion doit se
vivre dans tous les aspects de notre état de vie.
Comme
laïcs Assomptionnistes, nous pouvons vivre cette conversion à travers la mise
en commun des biens dans nos foyers respectifs. S’appuyant sur cette réalité,
l’orateur du jour est allé jusqu’à se demander si le conjoint connait le compte
bancaire de son partenaire.
En
effet, pour les laïcs assomptionnistes, la mise en commun comporte trois
dimensions : dans le foyer, au niveau de son groupe et enfin au niveau de
l’alliance laïcs-religieux. Être
laïc assomptionniste a ses exigences. Tout ce que nous faisons, nous le faisons
pour l’amour de Dieu. Deux moyens nous ont été proposés pour cela : la
prière et la lecture de la Bible. Ces deux moyens nous aident à croitre dans la
foi.
En
ce jour de ressourcement et de recueillement, les laïcs assomptionnistes ont
été honorés par la présence à cette récollection du Supérieur provincial, le P.
Yves KAGOMA, en visite à Kinshasa.
Eugène Kasereka
Laïc assomptionniste, Kinshasa.
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