14 mai 2022

A Kinshasa, autour du Père général et ses collaborateurs...


Toute visite du Supérieur général et ses collaborateurs est une bénédiction pour la famille assomptionniste d’une région. C’est dans ce cadre qu’une assemblée de religieux de la région assomptionniste de Kinshasa a été organisée. Le père général été accompagné des pères Thierry Kahongya, assistant général ; Yves Kaghoma, provincial d’Afrique ; Roger Syayipuma, assistant provincial et Tasi Kambale Augustin, responsable de la formation en province d’Afrique.

Tout a commencé par une brève prière présidée par le père Alain Thomasset. Après la prière, un mot de bienvenue a été prononcé par le père François Katalayi, Supérieur régional. Dans son allocution, il a souligné le motif de la visite du Supérieur général à travers des mots simples, nous rappelant que « le Supérieur général est venu chez nous comme un Père spirituel et accompagnateur au milieu de ses frères et non comme un juge, moins encore comme un Léviathan ».          

Prenant la parole à son tour, le Supérieur général, le père Benoît Grière, a apprécié les progrès significatifs réalisés dans la région de Kinshasa sur le plan pastoral, la vie fraternelle et la vie de prière. Un merci a été adressé à tous les membres de la région assomptionniste de Kinshasa dans ce domaine. Les impressions du père général en cette année 2022 sont bonnes.

Néanmoins, on ne peut pas espérer construire une Assomption parfaite dans un pays où les conditions de vie sont très difficiles, et le social est délabré. Dans nos communautés apostoliques c’est-à-dire nos paroisses, la vie fraternelle s’est améliorée et la vie apostolique a remarquablement avancé. Le constat est que les ministres sont à leurs postes de travail.

Quant à la prière personnelle, le Supérieur général a remarqué et apprécié des efforts significatifs fournis par chacun des religieux. Cependant, il a invité chaque religieux à participer activement à la prière communautaire.

Concernant le secteur de l’éducation, les deux écoles de l’Assomption se trouvant à Kinshasa fonctionnent de manière simple mais avec des résultats prometteurs. Que chacun se sente concerné par ce secteur, a ajouté le Supérieur général.

Par ailleurs, le Père Benoît Grière a encouragé la Communauté International de théologie à plus d’interculturalité. Entrer dans la logique de cette interculturalité, c’est surtout marquer tous les secteurs de la vie par différentes cultures sans en privilégier une au détriment des autres. La liturgie, la vie fraternelle et les autres aspects doivent refléter cela.

La formation en théologie n’est pas seulement articulée sur les cours à l’université. Cette formation doit être aussi intégrale. Dans ce sens, il faut donner sa place au charisme de l’Assomption, à la Règle de vie de l’Assomption et à d’autres textes fondateurs. Plusieurs autres points ont été évoqués par le Supérieur Général dans le cadre d’une meilleure formation de la part des étudiants en théologie et sur l’avenir de la région de Kinshasa.

C’est sur un ton fraternel et encourageant que s’est clôturé notre entretien avec le père général, pour nous préparer à la messe au cours de laquelle étaient institués lecteurs et acolytes nos jeunes frères, étudiants en théologie.

P. KASEREKA Zéphyrin, a.a.







 

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